Il hurle. Il tape. Il se roule par terre parce que vous avez dit non au bonbon 🍬 à la caisse du supermarché. Et là, cette pensée (qu’on nous a tellement répétée) surgit :
👉 “Il fait un caprice.”
Mais si on arrêtait de voir ça comme un caprice, et qu’on regardait ce qui se passe vraiment dans le cerveau 🧠 et le corps de notre enfant ?
Ce n’est pas un caprice : c’est une réaction neurologique
Quand on dit non ❌, on pose un cadre. Et c’est sain. Mais ce cadre provoque une frustration, qui, chez l’enfant, déclenche une émotion intense.
Son cerveau entre alors en état d’alerte 🚨. L’amygdale (celle du cerveau, pas celle de la gorge 😉) crie “Danger” et active l’hypothalamus, qui libère du cortisol : l’hormone du stress. Résultat ? Une explosion émotionnelle 🌪️ que l’enfant ne contrôle pas.
“Mais moi, adulte, je ne me roule pas par terre pour un non !”
Exact. ✅
C’est parce que notre cerveau est mature (vers 25-30 ans) et que le cortex préfrontal fait le job : il tempère, il analyse, il inhibe. L’enfant, lui, n’a pas encore cette capacité. Son cerveau est encore en plein chantier, en pleine construction.
Frustrer pour frustrer ? Non.
Oui, il est essentiel de ne pas dire oui à tout. L’enfant a besoin de limites. Elles le sécurisent 🔐.
Et l’aptitude à gérer la frustration, à différer une satisfaction s’apprend et est fondamentale dans la vie.
Mais frustrer exprès, dans une logique de “il doit apprendre”, est non seulement inefficace ❌ mais aussi potentiellement nocive ⚠️. Cela peut engendrer, plus tard, la négation de ses propres besoins… voire mener à des compensations : addictions, dépendances affectives, etc. 🍷 🚬 💔
Et donc, concrètement, comment fait-on ?
Tout commence par faire la distinction entre besoin et envie.
Non, il n’a pas besoin de ce bonbon. Il en a envie. Et c’est normal (nous sommes soumis de toute part à de nombreux stimulus qui nous donnent envie).
Mais oui, il a besoin d’exprimer la frustration de ce refus 😤 et que celle-ci soit respectée et entendue 👂🏻.
Dans l’idéal, voici ce que vous pouvez faire, quand c’est possible pour vous (parce que, soyons honnêtes, on n’est pas toujours 100 % dispo émotionnellement 😮💨) :
- Sécuriser l’environnement si l’enfant risque de se faire mal.
- Se mettre à sa hauteur, le contenir si besoin, respirer profondément et attendre que l’orage passe. Grâce aux neurones miroirs, votre calme et votre respiration vont l’aider à retrouver le sien 🧘🏻♀️.
- Une fois l’orage passé, se reconnecter. Echangez sur ce que chacun a ressenti. Oui, même vous.
Parce qu’au fond, ce que cherche un enfant, c’est d’être compris et soutenu dans ce qu’il traverse 🌈.
Et ça, ce n’est pas un caprice. C’est de l’humanité 💛.
A bientôt,
Sophie
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